Comment retranscrire l'esprit d'un groupe, l’atmosphère d'une oeuvre commune, comment en capturer la flamme, la présenter sur un EP qui sera objet figé tout en restant fidèle à ses ondulation travaillées autant qu'imprévisibles. Comment ne pas feindre le plaisir ?
La réponse de cet éponyme, le premier, printanier de 2016 :
En prenant plaisir, en enregistrant "en conditions", ensemble, en se regardant.
Ici, bien qu'ayant toutes les paroles à portée je ne sais pas comment traduire ni le "Shells" du titre d'EP, ni celui du groupe, la flamme est capturée mais continue de danser j'y voie tour à tour les coquillages d'ailleurs, rêvés ou parés, les véhicules à notre imagination, des douilles chaudes vidées de leurs paroles tirées avec dessein.
Peut-étre est-ce plus simple encore, ou tout cela et plus encore, mais est-ce important ?
L'artwork me dit que la question je ne la résolvais pas, elle me donnera juste un prétexte supplémentaire à quelques écoutes de plus, celles d’aujourd’hui, cherchant à comprendre ce qui me dépasse, observant si simple et me posant des question à la proportion des vérités qui pourraient m’être apportées par cette expression spontanée.
Voilà ce qui m'arrive après quelques heures sur ce début, convaincu d'avoir entendu ça avant, mais c’était hier, et le jour d'avant aussi, je fais des cercles mais je me rapproche... ou l'inverse ?
Prix : Gratuit (ou plus)
Disponible sur : Bandcamp
Projet : Shells in tales (eponyme) / 6 pistes / Environ 19 minutes
Tags du projet : #rock, #alternativerock, #Toulouse
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